Un improvisateur d’un autre genre était Eugène de Pradel, j’ai conservé une de ses cartes. elle date de 1847.
Elle est extrêmement curieuse, la voici textuellement :
Soirées particulières d’improvisation pour les salons de Paris, par le comte E. de Pradel (des ducs de Bouillon), seul improvisateur en vers français. Ces soirées, d’une remarquable distinction, sont aussi décentes que récréatives et font passer l’esprit d’étonnements en étonnements. Elles se composent des morceaux suivants : Monologues et scènes dramatiques. — Inscriptions sur des personnes célèbres. — Échos. - Accouplements de mots les plus bizarres, offrant le moins de rapports ensemble. — Rimes occultes. — Bouts rimés.— Monorimes, échelles poétiques, etc.
Une séance d’improvisation, pouvant se restreindre ou s’étendre au gré des maîtres de maison, dure ordinairement une heure, une heure trois quarts, ou deux heures un quart.
Petite soirée, soirée moyenne, soirée complète.
On traite à des prix modérés et directement avec M. de Pradel, de une heure à trois, rue Croix-des-Petits-Champs, 33. Il est bon de s ’inscrire quelques jours à l’avance.
Les petits journaux s’égayèrent aux dépens de M. le comte de Pradel (des ducs de Bouillon). Il était plus fort que Duval, le bouillon allait en ville.
Charles Virmaître — Paris qui s’efface — 1867
Eugène de Pradel à Bruxelles en 1839 : soirées phrénologico-magnétiques et littéraires, dictées de César, poésies, improvisations
Manuscrits autographes d’Eugène de Pradel
Eugène de Pradel, improvisateur – 1847
Histoires insolites sur Paris
Si la renommée mondiale de Paris s’est construite grâce à son charme et son atmosphère romantique, de nombreuses histoires insolites ont également contribué à faire de la capitale une ville à part. Des légendes aujourd’hui profondément ancrées dans la culture française, nées et amplifiées à Paris.
Un nom de rue qui a bien changé
La jolie rue du Pélican, à côté du Louvre et du Palais Royal, est une transformation de son nom d’origine : la rue du Poil au Con. Située juste derrière l’enceinte Philippe-Auguste, elle faisait partie des rues où la prostitution était légale sous Louis IX (Saint-Louis).