Les légendes de Paris

La voyante de Privat d’Anglemont, de Gerard de Nerval et du Vicomte de Caston

« Je me trouvais en voiture avec Privat d’Anglemont.Tout à coup, une de ces idées bizarres, comme il en vient aux malades, traversa la tête de mon ami. — Sais-tu tirer les cartes ? me demanda-t-il. — Ma foi non répondis-je. — Ah ! tant pis….

Lire la suite

L’aristocratie de la chiffe – Alex. Privat d’Anglemont – 1855

Quelquefois, lorsque les bras manquent dans les usines d’alentour, les industriels viennent demander des hommes de bonne volonté à la maison de la mère Marré, où ils sont certains de rencontrer beaucoup de monde, car il n’y a pas moins…

Lire la suite

L’argot du Temple – 1878

Le Temple a son argot. Qui n’a le sien ici-bas, depuis la haute et basse pègre [1] jusqu’à la haute politique ! L’explication de quelques-uns des vocables particuliers à celui du Temple aura l’avantage de jeter un grand jour sur des mœurs…

Lire la suite

L’argot du milieu – 1948

L’existence d’un langage artificiel et secret, utilisé par les classes dangereuses, est très ancien. Dès le XIIIème siècle, on trouve dans les écrits quelques traces de jargon, mais c’est surtout à partir de la seconde moitié du XVe siècle que…

Lire la suite

La Reine Pomaré – 1845

… Ce jardin est l’empire de la reine Pomaré. Non pas la reine Pomaré de Pritchard et de Taïti, mais c’est ainsi qu’on nomme, à cause de ses opulents cheveux noirs, de son teint bistré de créole et de ses…

Lire la suite

La Maison du Lapin-Blanc – 1859

« Une nuit qu’on entendait la mer sans la voir, Maurice me dit, après avoir mis la main à la fenêtre et s’être assuré de la tranquillité de l’atmosphère. Je parie que tu ne sais pas ce que c’est que le…

Lire la suite

La crotte de chien dans l’industrie – 1878

De la Noël au jour de l’an, Paris n’a plus sa physionomie habituelle. Ses boulevards et ses principales artères sont encombrés de baraques d’où regorgent, comme de la corne d’Amalthée, toutes sortes d’objets d’étrennes. Les magasins ont des étalages splendides ;…

Lire la suite

La couturière de Privat

L’Eclipse attribue à Privat-d’Anglemont un trait tout à fait digne de ce roi de la basse bohème. Il avait trouvé un moyen ingénieux de sacrifier à la tyrannie du costume, sans orner son domicile d’aucune couturière. Il entrait dans la…

Lire la suite

La conductrice d’aveugles et le marchand de copeaux – 1869

Connaissez-vous Malakoff ? Malakoff est un petit bourg assis dans la plaine de Montrouge, non loin de Plaisance, à cinquante mètres des fortifications. Quatre chemins qui s’entrecroisent, vingt maisons qui bordent les chemins, une tour peinturlurée dominant le tout, voilà Malakoff….

Lire la suite

La Cité au temps de François Villon

Dans le dédale des rues qui mènent de Notre-Dame au Palais, il faut signaler la rue de la Juiverie, car là se trouve la célèbre taverne de la Pomme de Pin. C’était alors la première taverne de Paris ; et Robin…

Lire la suite