Le Hot Club de France apportait, hier soir, sa contribution à la grande saison de Paris en organisant « La grande nuit du Jazz ».
Dans le cadre du Moulin de la Galette se succédèrent sans interruption, de 22 heures à l’aube, les meilleures formations, les solistes les plus réputés de Paris.
On dansait avec les premiers, on écoutait les seconds.
Et il ne fallut pas longtemps pour que l’ambiance fut créée.
Malgré les grandes dimensions de la salle. la température s’éleva rapidement et après que Valaïda, la reine de la trompette, se fut fait entendre, accompagnée avec grand talent par Django Reinhardt, le Moulin de la Galette présentait l’animation, la frénésie d’un de ces bals célèbres d’Harlem, « Truck’in », « Big Apple ». Portés par les rythmes déchainés d’Alix Courbelle, du Quintette du Hot Club de France, de Biandri, de Richardet, de M. Warlop, les couples évoluaient comme mus par des ressorts secrets et inconnus.
Puissance du jazz, du swing, du hot, de cette musique naturelle faite d’un rythme immuable, d’une mélodie pétrie. triturée dans tous les sens, que nous prodiguèrent toute la nuit les orchestres que nous présentait Jean Tranchant.
Claude Briac
Une nuit d’Harlem à Montmartre – 1938
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